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Il y a de cela très longtemps, bien avant le Désastre, certains hommes ne dépendaient pas du pouvoir des machines et de l'électricité...

La période aeonienne

Ainsi le monde vit arriver les Æoniens. Ils y entrèrent en possession du « Don » qui leur permit de vaincre les tribus barbares qui y vivaient avant eux.

Le « Don »  les mena à la suprématie sur le monde qu’ils nommèrent Æos Einaad (Monde d’Æos).

En l’an dit de la Consécration du « Don » (12 000 avant l’Ère Divine), le pouvoir des Æoniens connu son apogée.
Le « Don » leur permit de bâtir la cité d’Æos Taâl, gemme sans pareil parmi les joyaux d’Æos Einaad.

Le Le « Don »  conféra aux Æoniens la paix car il leur donna le pouvoir de concevoir des armes sans égal dans tout Æos Einaad.  Il leur prodigua la richesse car, grâce à lui, ils pouvaient commercer et se déplacer au-delà même de l’horizon en un clin d’œil et revenir aussi vite.  Le « Don »  fit d’eux les savants des savants, car rien ne leur était inconnu pas même leur destinée et il leur accorda enfin le don de contrôler leur environnement et de s’élever au-dessus de lui.

En l’an dit des « Prémices du Cataclysme » (Env -7 000 Avant ED), les Æoniens étant devenus les savants des savants grâce au « Don » , virent ce que le futur réservait à leur monde. Ils se mirent en quête d’un moyen de survivre à la destruction d’Æos Einaad.

Le Don fut encore une fois la voie de leur salut. Il leur donna la connaissance et l’énergie nécessaire pour construire une forteresse pouvant prendre d’assaut les airs.

3250 révolutions d’Yyx plus tard (nom donné par les æoniens au soleil d’Æos Einaad), ils s’embarquèrent dans leur forteresse et laissèrent Æos Einaad derrière eux portant en eux l’espoir de le revoir un jour. Avec leurs trésors et leur connaissance, ils entrèrent dans une autre dimension.

Afin de protéger les sources du Don, ils y postèrent des gardiens invincibles et voués au « Don » .

Quiconque tenterait de s’emparer ou de détruire le « Don »  serait anéanti.

Peu de temps après, un désastre naturel inattendu a effacé des civilisations tout entières de la surface de la planète.

Le temps passa et le monde vit apparaître de nouvelles végétations qui virent émerger de nouvelles civilisations.

Et c'est à ce moment que le cataclysme survint...

Les origines

Au temps de l’Apaisement, la vie réapparut sur le monde que le cataclysme avait laissé en ruines et différentes créatures humanoïdes revinrent peupler le monde que nous connaissons aujourd’hui.

Du chaos la vie renaquit et fleurit jusqu’à l’apparition de la race des Goldiens au septentrion. Leur intelligence surpassait celle de toutes les autres créatures et grande était leur soif de connaissance.
Ils prétendaient être les descendants d'anciennes civilisations et poursuivre l'élevage des animaux.

Ils découvrirent une substance qu’ils nommèrent Magience (en langue commune) sous la protection d’immenses golems qui la protégeaient depuis des siècles. Ils vouèrent un culte à cette substance qui leur apparut immédiatement comme sacrée et gardèrent le secret des lieux d’où émanait sa puissance.

Ils se lancèrent à la découverte et à la conquête de leur monde.
Durant cette période de conquête et d’explorations, les Goldiens firent les premières découvertes qui leur permirent de comprendre qu’ils sont les héritiers de la civilisation æonienne qui autrefois quitta le monde pour une autre dimension.

C’est pourquoi ils choisirent de nommer leur monde Æosia d'après le peuple qui y régna pendant des millénaires sans jamais être égalé : le peuple d’Æos.

Leurs explorations les menèrent ensuite vers le Sud de leur monde où ils découvrirent une tribu vindicative qu’ils nommèrent Amaad (= esclave, subalterne) car leur apparence ne leur inspira que mépris.

Ne rencontrant qu’opposition et ne trouvant là encore aucune richesse d’intérêt pour eux, les Goldiens quittèrent la terre des Amaad, ne gardant en mémoire au sujet de ce peuple que son hostilité et son apparence grotesque à leurs yeux.

Leur périple se poursuivit vers l’ouest, le chemin du retour vers la terre qui les avaient vus naître.

Là, ils rencontrèrent un peuple qu’ils nommèrent Bruters (= géant, granite) du fait de leur apparence solide comme la pierre et de leur force sans pareille. Ce peuple était un peuple d’artisans, de commerçants et de bâtisseurs hors pair. Les Goldiens décidèrent de se lier aux Bruters afin de bénéficier de leurs talents en affaires et en artisanat.

À cette même période, la délégation restée à l’est découvrit un peuple qu’ils nommèrent les Nuuk (nature - enfants de la nature par extension). Ce peuple demeurait dans la nature et ne présentait ni menace ni intérêt pour les Goldiens.(…)

Seul le peuple brutal des Amaad résista à leur tentative. Grand mal leur en prit : ils connurent la colère des Goldiens lors d’un conflit qui dura près de 100 ans et se conclut par leur défaite en l’an de grâce que nous appelons « Année du recommencement ».

L'Ere Divine

Le commencement de l’Ère divine vit les Goldiens à l’apogée de leur puissance. Ne s’arrêtant pas à leur victoire écrasante sur les Amaad, ils s’attaquèrent aux seules créatures encore à même de contester leur contrôle sur Sul’Iît : les terribles Brums.

Pendant 150 années, ils se livrèrent à une guerre pour la conquête totale des Sites de pouvoir. À l’issue de ces 150 années, les Brums, ayant enfin trouvé des maîtres dignes de contrôler la Magience, rendirent les armes.

Ainsi les Goldiens, tout comme leurs ancêtres Æoniens avant eux, devinrent les Seigneurs du Don.

La Magience développa la soif de connaissance des Goldiens. Plus ils utilisaient le Don et plus ils se rendaient compte des possibilités inouïes qu’il renfermait. Il leur fallait tenter de découvrir les secrets de leurs ancêtres pour pouvoir explorer et maîtriser tous les bienfaits du Don.

En l’an 290 de l’Ère Divine, les Goldiens, à la recherche de réponses sur les secrets de la Magience, mirent au jour les ruines d’Æos Taâl, l’ancienne capitale æonienne.

Cette découverte leur permit de développer leur connaissance du Don qui leur avait été transmise par leurs ancêtres. Jusque là, ils n’avaient considéré la Magience que comme une source de richesse et d’énergie inépuisable. Æos Taâl les mit sur la voie de la magie de la Magience.

Les débuts de l'Alliance de la Haute Croix

Le développement des Goldiens influença leurs fidèles alliés Bruters qui se lancèrent dans le projet ambitieux de créer un comptoir de commerce.

C’est ainsi que naquit la cité de Délos en l’an 300 de l’Ère Divine.

Un nouveau cadeau de la Magience fut offert aux Goldiens en l’an de grâce 330 : le pouvoir de se déplacer partout dans Æosia comme pouvait le faire leurs ancêtres. La Magience leur conféra ainsi une source d’enrichissement supplémentaire : ils demandèrent un droit de passage pour l’utilisation des portails alimentés par la Magience. Ils devinrent ainsi les maîtres du commerce et en firent profiter leurs alliés les plus fidèles : les Bruters.

Pendant des siècles, le Don devint l’artisan du succès des Bruters et ses bienfaits se répandirent sur eux grâce aux Goldiens. Délos connut une croissance sans pareil et devint la cité marchande majeure d’Æosia.

À travers elle, la technologie et la culture des Goldiens purent enfin rayonner.

À l’est du monde des Goldiens, leurs alliés de la forêt, le peuple Nuuk rapporta avoir été le témoin d’une étoile tombant du ciel pour se jeter dans la mer. Un événement qui apporta la destruction sur les rivages de la Mer du Milieu car des vagues de la hauteur des plus hautes tours de Délos s’abattirent sur la côte. Ce gigantesque tsunami eut lieu en l’an 1150 qui resta gravé dans les mémoires comme l’Année du déferlement.

Les Goldiens apprirent la raison de cet événement qui n’avait rien de naturel, vingt années plus tard lors de l’arrivée d’envoyés d’un nouveau peuple sur Æosia : le Peuple Shajad (ainsi appelé car il vivait dans les profondeurs de la Mer du Milieu), souhaitait conclure une alliance avec les Goldiens.

Ce peuple se montra digne de s’allier aux Goldiens car il apportait avec lui des trésors de technologie et de connaissance.

Une délégation goldienne fut envoyée pour visiter leur cité sous-marine : Cybernia. C’est ainsi que les Goldiens trouvèrent un nouvel allié à leur mesure.

Cette nouvelle alliance poussa les Goldiens à renforcer les liens qu’ils entretenaient déjà avec les autres races évoluées d’Æosia : ils se réunirent avec les Bruters, les Shajad et les Nuuk afin de créer ce que nous connaissons encore aujourd’hui sous le nom d’Alliance de la Haute Croix, comptant en ses rangs les peuples les plus raffinés et les plus avancés d’Æosia.

Phylos et Helia

En l’an de grâce 1305 de l’Ère Divine, année qui reste marquée dans les mémoires des Goldiens comme celle de la Naissance de l’Élu, naquit Phylos qui serait appelé à accomplir de grandes choses pour son peuple.

La famille de Phylos comptait parmi les familles goldiennes les plus puissantes et possédait de nombreux Amaad à son service depuis la chute de ceux-ci face à la domination goldienne.

Parmi ces Amaad naquit une beauté hors du commun qu’ils nommèrent Hélia dans leur langue barbare. Hélia possédait un pouvoir étonnant chez ce peuple inférieur, elle semblait avoir été touchée par la Magience, et grâce au Don elle pouvait voir l’avenir.

En l’an 1335, la famille de Phylos vint à donner un banquet pour d’autres grandes familles goldiennes et Hélia servait ce soir là à la table principale où dînaient Phylos et sa famille.

Phylos fut immédiatement troublé par cette Amaad d’une beauté exceptionnelle et si différente des autres.

Cependant, Hélia, du fait de son entêtement à ne pas se lier avec celui qu’elle considérait comme son ennemi, refusa les avances de Phylos.

Phylos ne put se résoudre à ce refus : puisque la belle Amaad se refusait à lui, personne d’autre ne pourrait l’avoir, surtout pas un des autres monstres de son peuple. Il la fit jeter dans une des cellules de la demeure familiale.

Le Don s’exprima particulièrement fortement à Hélia dans la solitude de sa prison, et elle se mit à transcrire les prophéties que lui dictait la Magience dans la langue antique de son peuple barbare.

Phylos, qui rendait régulièrement visite à sa bien-aimée dans sa prison, recueillit ces écrits incompréhensibles pour lui et les compila dans un livre.

Un soir qu’ils étaient ensemble, il demanda à Hélia de lui traduire le langage qu’elle utilisait dans la seule langue valable pour transcrire les paroles dictées par le Don : le goldien.

Devant le refus d’Hélia, la colère emporta Phylos et il la violenta. Hélia finit alors par lui avouer que les oracles qui lui ont été transmis sont incomplets et que seul « Un autre moi, qui n’est pas moi » pourra l’achever.

Ces révélations rendirent Phylos encore plus amer car pour lui, rien de ce qui était révélé par la Magience ne devrait rester inconnu des Goldiens, et encore moins être distordu à travers le prisme d’un esprit et d’une langue aussi inférieure que celle des Amaad.

Deux années plus tard, Phylos, sous l’effet de l’absinthe, rendit une fois de plus visite à Hélia dans sa cellule. Face à son nouveau refus de se donner à lui et de lui livrer les secrets de ses écrits, il entra dans une fureur noire et la tua.

Revenant à lui après cet accès de colère, il prit conscience de son acte et tenta de faire revenir son aimée à la vie grâce au Don. Mais rien n’y fit : le corps d’Hélia demeura sans vie.

Faire revenir Hélia tourna très vite à l’obsession pour Phylos et il continua ses expériences en utilisant la Magience pour tenter de préserver l’âme d’Hélia.

Phylos et Umbra

Un soir qu’il errait dans la demeure familiale tout à ses réflexions sur ses expériences, il aperçu une jeune Amaad qui était la copie conforme d’Hélia. Un nouveau plan germa dans l’esprit de notre génie goldien. Il décida d’utiliser cette Amaad comme réceptacle pour le fruit de ses expériences sur l’âme d’Hélia. Il disposa donc du corps de cette esclave qui lui appartenait et c’est ainsi que, du génie de Phylos, naquit Umbra.

Phylos se lassa vite de la présence d’Umbra qui nétait au final qu'une marionette humaine sans âme ni volonté.

Il décida de faire revivre Hélia par un autre moyen : la même année il décida de publier les écrits de sa défunte aimée et les nomma d’après le nom qu’Hélia leur donnait dans sa langue archaïque : Lux Lucis.

Cet acte le rendit encore plus célèbre parmi les siens qui admirèrent une fois de plus les miracles de la Magience même si les écrits en eux-mêmes leur demeuraient inaccessibles.

L’influence de Phylos sur le Conseil de la Haute croix s’en trouva renforcée.

En l’an 1339, deux années après la publication de l’ouvrage qui fit sa renommée, Phylos fut nommé à la plus haute distinction connue chez les Goldiens : le titre de Haut prêtre.

Une seule chose pouvait encore se dresser sur la voie du génie goldien lors de son ascension vers le pouvoir, et une fois encore l’obstacle venait d’Amaad : il lui fallait se débarrasser du fruit de son utilisation de la Magience sur une représentante de ce peuple inférieur.

Hélas, lorsque l’assassin envoyé pour mettre fin à l’existence de la marionnette amaad arriva dans les quartiers des esclaves, Umbra avait disparu, prenant avec elle Nox Noctus, les écrits auxquels elle avait consacré sa vie.

Un rapport fut envoyé à Phylos l'informant de la mort d'Umbra.

Grande fut l’influence de Phylos sur le peuple Goldien lors de ses années de Haute-prêtrise : la nation goldienne toute entière bénéficia de son savoir et prospéra.

Cependant en l’année 1350 de son investiture, une rumeur se fit jour parmi les représentants de la race amaad : l’oracle, Hélia, était toujours en vie et se terrait dans les Falaises du vent.

Phylos se devait d’agir immédiatement pour mettre fin à ces rumeurs et pour réparer la trahison commise par ses gardes 11 années plus tôt. Il fit torturer et écarteler les gardes qui avaient osé lui mentir et envoya une nouvelle légion d’hommes fidèles pour accomplir la mission à laquelle ils avaient failli.

Ainsi fut scellé le sort de la créature Umbra qui périt cette même année.

Mais ce n'était pas la dernière fois que Phylos allait entendre parler d'Umbra...

Klarès

Il y a quatre années de cela, en l’an 1364, Phylos a eu vent d’une nouvelle révolte des Amaad regroupés sous la bannière de la Légion d’Amaad et menés par Klarès, le rejeton d’Umbra.

Les Amaad, dans leur ignorance, se sont persuadés que ce dernier est le sauveur qui les mènera à la victoire contre les Goldiens.

Peu importe la puissance et la magie de cet Amaad, peu importe qu’il ait su faire repousser les cornes dont nous avions réussi à priver les membres de sa race bestiale, l’Alliance de la Haute croix vaincra. Tout le soutien des autres races inférieures ne sauvera pas les Amaad.
Phylos nous mènera à la victoire et donnera à tous les peuples constituant l’Alliance de la haute croix le secret du Don des Goldiens.

Au milieu de ce chaos incontrôlé, une organisation secrète du nom de SEVENCORE existe dans l'ombre pour équilibrer les forces des différentes civilisations.

Les Amaad ne sont peut-être pas complètement perdus...

Venez découvrir le secret de la Magience et prendre part dans la victoire de l'Alliance. La Magience nous aidera à gagner contre la Légion des Amaad.