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Le Dôme de Stephen King

 

  

  

Quand une petite ville du Maine et ses habitants se retrouvent brusquement isolés du reste du monde par un dôme invisible et impénétrable. Le nouveau Stephen King: un de ses plus gros romans, un de ses meilleurs.

 

 

 

 

 

Le grand Stephen King nous revient en super forme avec un véritable tour de force : 1216 pages, plus de 100 personnages et, en toile de fond, un phénomène surnaturel aussi intrigant que terrifiant : le Dôme!

 
King déclare avoir commencé à travailler sur le projet en 1976 avant de l’abandonner par peur de ne pas être capable de le mener à bien. Heureusement, il a fini par vaincre ses angoisses et nous offre aujourd’hui un de ses plus formidables livres.

 


Chester’s Mill* paisible bourgade du Maine (à quelques miles du légendaire Castle Rock, cher à l’auteur), un beau matin d’octobre. Le soleil brille, un petit avion ronronne dans le ciel au-dessus de la ville.., avant d’exploser et de s’écraser en flammes... Sur la route, un fermier et son tracteur sont littéralement désintégrés... Une femme qui jardine voit sa main sectionnée comme par une guillotine... Les oiseaux fauchés en plein vol tombent comme des pierres, composant un vaste cercle ensanglanté... Un dôme invisible géant vient d’isoler la contrée du reste du monde et, très vite, ce qui se passe sous cette impénétrable
coupole devient le point de mire de la planète, des médias, de l’armée et des familles déboussolées de ceux qui en sont prisonniers. De quoi est fait le dôme, d’où vient-il, va-t-il ou peut-il disparaitre?

 
Vous allez arguer que c’est une situation déjà exploitée parla science- fiction? Certes, mais il y a manière et manière de jouer avec un dôme! Pour King, ce n’est pas tellement le dôme à proprement parler qui est important, mais les conséquences de son apparition. Au fur et à mesure que les conditions de vie se dégradent à l’intérieur, il devient le révélateur des meilleurs et des pires aspects de la nature humaine. Quand les ressources commencent à manquer, l’air à se raréfier, c’est le sauve-qui-peut. Totalement corrompue, la police est à la botte de « Big Jim » Rennie, vendeur de voitures d’occasion, dont le laboratoire clandestin de crystal-meth assure la richesse. Profitant de la panique, ce politicien véreux s’empresse de faire main basse sur la ville en proclamant la loi martiale. Face à lui et à sa bande de pourris (sans compter son psychopathe de fils), Dale Barbara, un cuistot qui en a vu d’autres (vétéran de la guerre d’Irak), et une poignée de citoyens intrépides. Mais leur principal adversaire reste le dôme lui-même. Parce que chaque seconde écoulée les rapproches de la fin…

 

 

 

Avec un écrivain de l’envergure de King, ce combat entre le Bien et le Mal devient vite singulièrement addictif : chaque fois que l’on croit que le pire vient d’arriver, il passe à la vitesse supérieure! Sa capacité à vous enfermer dans son monde est telle, son rythme narratif est si rapide et si fluide, que vous êtes à la fois terrorisé et excité par ce qu’il vous réserve à la page suivante. En ces temps de romans texto ou Twitter, Stephen King parvient à vous tenir littéralement scotché à ce roman-fleuve que l’on ne peut lâcher une minute réservez votre prochain week-end et éteignez vos portables.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



16/03/2011
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